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L’objet publicitaire, souvent perçu comme un simple cadeau promotionnel, s’impose aujourd’hui comme un média puissant et durable dans l’environnement des consommateurs. L’étude 2024 menée par la Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet (2FPCO) révèle des tendances fortes qui confirment l’impact significatif de ces objets dans les stratégies de communication des marques.
Un objet ancré dans le quotidien des français
En moyenne, chaque Français a reçu 1,6 objet publicitaire par mois au cours des quatre premiers mois de 2024. Un chiffre permettant de démontrer que l’objet est un média largement diffusé et bien ancré dans le quotidien des Français. En effet, loin d’être un simple gadget éphémère, il se distingue également par son taux de conservation élevé : 64,8 % des objets sont conservés plus de six mois, une progression de 2,2 points par rapport à 2020. Les objets ne sont pas perçus comme superflus mais bien comme des éléments utiles du quotidien.
Les catégories les plus appréciées restent inchangées, avec une prédominance des bagageries et tote bags (9,2 %), des objets électroniques (8,6 %) et du textile (5,2 %). Ces objets, à la fois pratiques et visibles, sont souvent utilisés sur le long terme.
Un impact publicitaire mesurable
L’efficacité des objets médias se vérifie par leur capacité à ancrer une marque dans l’esprit des consommateurs. L’étude révèle que 71,3 % des répondants se souviennent de la marque qui leur a offert un objet publicitaire, un taux bien supérieur à celui d’autres médias plus intrusifs comme la publicité digitale ou télévisée.
De plus, l’utilité et l’aspect agréable de ces objets jouent un rôle clé dans leur perception positive : 72 % des Français déclarent que recevoir un objet publicitaire leur fait plaisir, et 83 % souhaitent recevoir des objets de meilleure qualité. La mémorisation est donc renforcée lorsque l’objet est perçu comme pertinent et durable.
Un média plus accepté que la publicité traditionnelle
Contrairement aux publicités digitales ou télévisées, souvent jugées envahissantes, les objets médias bénéficient d’un taux d’acceptation élevé. 81,2 % des objets reçus sont conservés et utilisés, et seulement 4,7 % sont directement jetés. Cette perception positive repose sur plusieurs critères : l’utilité, la qualité perçue et la capacité de l’objet à s’intégrer dans la vie quotidienne.
Cependant, l’étude souligne un défi pour les annonceurs : 52 % des consommateurs souhaiteraient des objets plus esthétiques, ce qui signifie que les marques doivent miser sur un design attractif et une personnalisation soignée pour maximiser leur impact.
Une opportunité à saisir pour les marques
Loin d’être dépassé par le digital, l’objet média se positionne comme le troisième média préféré des Français, derrière la télévision et les réseaux sociaux. Chez les 25-39 ans, il occupe même la deuxième place, confirmant son efficacité auprès d’une cible active et consommatrice.
Face aux enjeux environnementaux et à l’évolution des attentes des consommateurs, les marques doivent toutefois adapter leurs stratégies en privilégiant des objets de meilleure qualité, utiles et alignés avec les valeurs de leur audience. La montée en puissance des objets durables et écoresponsables constitue ainsi une tendance à suivre de près pour garantir un impact à la fois commercial et positif sur l’image de marque.
Cependant, l’étude souligne un défi pour les annonceurs : 52 % des consommateurs souhaiteraient des objets plus esthétiques, ce qui signifie que les marques doivent miser sur un design attractif et une personnalisation soignée pour maximiser leur impact.
Les 5 grandes familles d’objets
Une nouveauté dans cette étude 2024, la 2FPCO distingue cinq grandes familles d’objets médias :
- Les premiums (objets haut de gamme à forte valeur perçue),
- Les coups de poker (goodies et confiserie à impact variable),
- L’utile de tous les instants (objets du quotidien très utilisés),
- Les compagnons du quotidien (objets pratiques et durables)
- Les forces tranquilles à long terme (objets robustes, peu utilisés mais conservés longtemps).